Nous allons abordé la leçon H21, la vie dans les tranchées ! Retrouvez la leçon précédente ici !

H21 : La vie dans les tranchées
Pour mieux se protéger et défendre leurs positions, les armées françaises et allemandes construisent des trous et des tranchées. Profondes d’environ 2 m et longues de plusieurs kilomètres, elles sont renforcées par des sacs de terre et des fils barbelés.
Une vie très difficile : les soldats doivent accepter la mort, souffrent de la faim, de la soif de l’humidité et du froid. Ils ne peuvent ni se laver, ni se raser et sont vite surnommés « les poilus » par la population.


En savoir plus sur les poilus !
Les Poilus (soldats français) ont combattu pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). On les appelait ainsi car, dans les tranchées, ils ne pouvaient pas toujours se raser ou se laver, alors ils devenaient « poilus » (barbe, cheveux longs…). Ils passaient beaucoup de temps dans des tranchées creusées dans le sol pour se protéger des ennemis. Il y avait de la boue, des rats, du froid et très peu de confort. Ils devaient attaquer les tranchées ennemies sous les tirs. Il y a eu beaucoup de blessés ou de tués. Ils manquaient parfois de nourriture et ils avaient peur.

La vie quotidienne dans les tranchées
Des conditions de vie très dures
La vie dans les tranchées est difficile. Les soldats vivent dans la peur constante de la mort. Ils souffrent de la faim, de la soif, du froid et de l’humidité. Ils sont aussi envahis par les poux et les rats.
Les « poilus »
Dans les tranchées, les soldats ne peuvent ni se laver ni se raser. C’est pour cela qu’on les appelle les poilus.
Les rares moments de joie
Quand ils ont du temps libre, les soldats jouent aux cartes. Ils boivent aussi du vin (appelé « pinard ») pour oublier un peu leurs angoisses. À l’heure du repas, les cuisiniers leur apportent une soupe qui est souvent froide.
Le courrier
Les poilus reçoivent des lettres de leurs proches. Cela leur donne du courage. Le vaguemestre (le facteur des tranchées) apporte aussi les lettres que les soldats écrivent pour rassurer leurs familles.
Les permissions
Très attendues, les permissions sont alors rares et trop courtes. Les soldats rentrent ainsi chez eux pour quelques jours, mais parfois ils se sentent mal compris par ceux qui ne vivent pas la guerre.
Le lit anti-rats
Pour éviter d’être mordus la nuit, certains soldats fabriquent finalement des lits suspendus, loin du sol et des rats.
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